Le suivi des normes et des réglementations est important pour assurer la sécurité de l’agriculture biologique. Différents points sont scrutés pour permettre la sécurité de ce secteur. À savoir : les méthodes culturales autorisées, l’élevage des animaux, l’hygiène et la traçabilité, les conditions de transport, d’entreposage ou encore d’étiquetage.

1.      Respect des normes et réglementation dans l’agriculture biologique.

De nombreuses entreprises font face à des difficultés pour se conformer à ces exigences, ce qui peut avoir des conséquences graves sur la sécurité de l’agriculture biologique. Ces difficultés sont : le manque de connaissance, la complexité des réglementations ou le manque de ressources. Cependant, les entreprises qui ne respectent pas les obligations de sécurité pour l’agriculture biologique s’expose potentiellement à des sanctions (amendes ou perte de réputations notamment). Pour améliorer le respect de ces normes de sécurité dans l’agriculture biologique, les entreprises ont différent moyen : mettre en place des formations de sécurité biologique pour leurs employés, identifier les risques préalablement, effectuer des audits ou encore demander de l’aide si c’est nécessaire.

2.      Comment développer l’agriculture biologique ?

Il est essentiel de développer des programmes de conseil pour les agriculteurs qui souhaitent faire de l’Agriculture bio. (Adaptation de formations agricoles, mise en place de conseil spécialisé ou encore aide économique) ? Nous l’avons vu précédemment, la difficulté des entreprises à respecter les exigences réglementaires entraine des conséquences potentiellement graves, particulièrement sur la sécurité de l’agriculture biologique. Également, il serait intéressant d’investir dans la recherche et le développement de ce domaine. C’est-à-dire dans la recherche de nouvelles techniques de production, de nouveaux systèmes de sécurité pour l’agriculture biologique ou encore la création de nouveaux espaces de production. Cela permettrait d’améliorer la productivité et la rentabilité de l’agriculture naturelle au fur et à mesure. Une autre manière de développer l’agriculture bio est de favoriser la structuration des filières et la logistique.

En effet, aujourd’hui l’agriculture naturelle est en croissance et cette forte demande entraine une augmentation des demandes en termes de volumes et de diversité des produits, d’où le besoin d’une organisation plus efficace. Cela implique donc la création de nouvelles coopératives géographiques et la promotion de la distribution locale adaptée aux normes réglementaires tout en assurant une sécurité optimale.

3.      Agriculture biologique : une sécurité alimentaire ?

L’idée générale est que l’agriculture bio est plus saine pour l’être humain que la nourriture industrielle classique et ceci est bien entendu vrai. Cependant, est-ce que c’est une sécurité pour tout le monde ? Pour produire du bio, il faut respecter l’interdiction des pesticides de synthèse et des engrais chimiques, réduit la présence de résidus nocifs dans les aliments. Les pratiques industrielles, qui ont moins de sécurité autour d’elles, encouragent certaines pratiques qui sont néfastes pour la biodiversité et la fertilité des sols, la ou l’agriculture plus naturelle privilégie ces aspects. Pour le biologique, les ressources naturelles (eau, terre, etc) sont à préserver pour permettre une production alimentaire sur le long terme.

En effet, l’objectif du biologique est de réduire la pollution de l’environnement et protéger l’écosystème. Car les productions industrielles quant à elle à un impact sur l’environnement et donc sur le moyen/long terme sur la sécurité alimentaire. Nous parlons d’érosion des sols et donc la perte de fertilité de ces derniers, de changement climatique important qui jouera sur la sécheresse et les inondations principalement. La pollution des eaux ou encore la perte de biodiversité qui entraine déjà aujourd’hui la disparition d’espèces pollinisatrices et d’autres organismes essentiels. L’enjeu ici est de donner une sécurité et de pouvoir permettre à chaque individu de pouvoir se nourrir. Et à l’opposé de l’industrielle, le biologique est un moyen efficace d’assurer une alimentation adéquate pour les prochaines années.

 

4.      Quelles sécurités pour les travailleurs de l’agriculture biologique ?

La sécurité des travailleurs dans l’agriculture biologique est importante, car elle implique des risques variés. Premièrement, les agriculteurs sont exposés à des agents biologiques et zoonoses. Ce qui peut augmenter le risque de contracter certaines infections (d’origine animale ou végétale). Les produits chimiques bien que souvent naturelle peuvent également présenter des dangers pour la santé s’ils ne sont pas manipulés correctement, c’est d’ailleurs pourquoi l’investissement sur les formations est crucial. Et finalement, les accidents, notamment avec l’utilisation de machines agricoles ou aux chutes.

Pour atténuer ces risques, plusieurs mesures sont prises. Tout d’abord la réglementation du bio et les contrôles gouvernementaux qui assurent que les normes de sécurités et les bonnes pratiques sont respectées. Les équipements de protection adaptés (combinaisons, masques, gants…) qui doivent être correctement choisis, entretenus et bien évidemment utilisés. Nous l’avons dit, la formation joue un rôle essentiel pour les travailleurs et la sécurité de l’agriculture biologique. Et enfin, une surveillance médicale régulière pourrait permettre de détecter toute attente à la santé des agriculteurs. Pour finir, de nombreux aspects peuvent être améliorés, c’est le cas des formations, du soutien psychologique et social, des contrôles ou encore en termes de sensibilisation du grand public avec de protéger les agriculteurs.

5.      Y a-t-il assez de sécurité sur les sites de production ?

La production biologique est soumise à des normes strictes visant à minimiser les risques de contamination. Cela passe par un contrôle régulier, des inspections et des analyses sont effectuées régulièrement pour vérifier la conformité aux normes biologique. Ça passe également par une traçabilité optimale, les produits sont soumis à un système de traçabilités strict qui suit leur origine et parcours. Des mesures d’hygiène et de sécurité au sein des sites pour prévenir la contamination des aliments. La surveillance des sites en temps réel. Et pour finir, bien entendu la formation du personnel aux pratiques de production biologiques et aux procédures de sécurité pour les aliments.

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