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Pourquoi s’orienter vers le bio pour les industries agroalimentaires ?

Depuis quelques années apparait une tendance sociétale liée au marché du biologique, en effet nombre de consommateurs tendent vers une alimentation plus saine et équilibrée ce qui a entrainé un essor de production dans l’agroalimentaire.

L’intérêt pour une entreprise de se diriger vers le bio

Adopter une démarche biologique permet aux marques de répondre à une demande croissante des consommateurs pour des produits sains et durables et développer un avantage économique. Voyons ensemble quel est l’intérêt de produire biologique.

Bio : un avantage économique et compétitif

si l’on observe une tendance générale à l’augmentation de la consommation du bio ces dernières années, il est important de noter que la croissance a ralenti en 2022 et en 2023 dû aux prix élevés des produits.

Selon l’agence BIO, 94 % des Français interrogés en 2023 estiment que le biologique est souvent plus cher (contre 92 % en 2022). Et pour cause, les sociétés d’agroalimentaire profitent de cette tendance pour pouvoir vendre avec des marges plus élevées. Pour ainsi dire, le biologique pour l’agroalimentaire est un marché en vogue à la fois chez le consommateur que chez le commerçant.

Renforcement de l’image de marque et de la responsabilité sociétale

Pour certaines entreprises d’agroalimentaire, le bio est un moyen de renforcer cette image pour marquer les clients. En effet, les consommateurs ont tendance à faire davantage confiance aux marques bio, les percevant comme plus naturelles, authentiques et transparentes.

Et pour l’agroalimentaire, c’est une aubaine, bien que parfois, ils soient critiqués, car pas perçues comme étant sincères dans leurs engagements RSE, ou leurs actions prises.

Fidélisation des consommateurs, soucieux de leur santé

Pour le secteur de l’agroalimentaire, le bio fidélise les clients. Ces derniers recherchent des aliments de qualité, sain pour leurs santés et dans la transparence. Mais alors comment l’industrie agroalimentaire peut répondre à ces attentes ?

De plusieurs manières : en améliorant les pratiques agricoles, en élargissant les gammes d’aliments, en mettant en place des systèmes de contrôle ou encore en développant des modèles de distribution innovants.

Mais avec une si forte demande de bio, l’agroalimentaire devra-t-elle aller plus loin ? Bien qu’il n’existe pas à l’heure actuelle une certification officielle « plus naturelle », certaines initiatives proposent des labels allant au-delà des exigences du label AB (Agriculture logique).

Reste à savoir si dans le futur l’agroalimentaire, avec le bio, produira encore plus naturel.

Fonctionnement d’une organisation agroalimentaire orientée bio

Une organisation agroalimentaire bio doit utiliser des matières premières certifiées biologiques additionnées à des pratiques durables. La commercialisation doit, elle aussi, respecté des mesures de sécurité et des certifications bio, assurant transparence, crédibilité, durabilité et qualité pour les consommateurs.

Approvisionnement en matières premières certifiées bio

En 2022, il y avait plus de 60 000 fermes engagées dans l’agriculture biologique, ce qui représente environ 14,2 % des fermes françaises, selon (Chambres d’agriculture). Les chaines d’approvisionnement bio dans l’agroalimentaire sont très règlementées et doivent répondre à une logistique complexe : sélection d’un fournisseur certifié, production selon les réglementation et approvisionnement sécurisé pour contrer toute infection.

Pour l’agroalimentaire, ces étapes sont toutes autant importantes, car elle impacte directement la qualité de l’aliment et donc peut rendre un produit incompatible à la certification.

Cette logistique complexe est plus chère à mettre en œuvre que pour une denrée classique. Les intrants agricoles sont plus chers, les frais pour obtenir et maintenir du bio sont plus élevés et le transport est plus cher également. Toutes ces spécificités font que les aliments biologiques sont plus chers pour l’industrie agroalimentaire.

Distribution et commercialisation des produits bio

Tout d’abord, le stockage et la manipulation des aliments doivent être appropriés (stockés séparément des produits non bio dans de propres endroits contrôlés). Un commerçant doit mettre en œuvre des systèmes de traçabilité efficaces pour suivre chaque lot de denrée bio depuis l’arrivée jusqu’à la vente.

 C’est son devoir de former le personnel sur les normes et les procédures spécifiques à suivre pour la manipulation. Il doit par ailleurs réaliser des contrôles de qualité réguliers pour vérifier la conformité aux normes et assurer la qualité.

Le commerçant doit aussi pouvoir mettre en place des politiques claires pour gérer les retours afin de maintenir leur intégrité et leur sécurité. Pour ce faire, il peut utiliser des systèmes informatiques pour automatiser les processus de traçabilité et de gestion des stocks.

Sécurité des usines et risques de santé globale

Assurer la sécurité des usines est crucial pour minimiser les risques de santé globale et cela implique des protocoles stricts comme l’interdiction des visiteurs ou la restriction des visiteurs. Découvrez lesquels et comment les usines peuvent-elles les mettre en places.

Normes de sécurité spécifiques aux aliments bio

Tout d’abord, c’est l’Agence Bio qui supervise et coordonne les actions de certification en France. Et une certification biologique est donnée selon certains critères : Traçabilité, normes de production (utilisation de semences et plants biologiques, exclusion des OGM…), Interdiction d’aliments de synthèses, hygiène (nettoyage, désinfection, contrôle microbiologiques, allergènes, contrôle des visiteurs) et pour finir l’emballage et l’étiquetage (afin d’éviter les contaminations).

Gestion des risques sanitaires dans les usines bio

Ainsi, pour produire biologique, les sociétés d’agroalimentaire doivent sécuriser leurs usines notamment des visiteurs. Cela passe d’abord par l’identification des visiteurs et la prévention des risques qu’ils peuvent présenter. En effet dans l’agroalimentaire, pour du bio, les visiteurs ne doivent pas être autorisés sur les zones à risque.

Effectivement, les visiteurs peuvent provoquer des crises grave s’ils sont mal préparés. En France, plusieurs protocoles sont possibles en cas de contamination (PMS, HACCP) et un réseau d’alerte et de surveillance est disponible pour coordonner les actions en cas de crise sanitaire.

Pour que ces crises n’arrivent pas dans l’agroalimentaire, pour du bio, les visiteurs doivent également ne pas porter de bijoux, se laver les mains.

Les visiteurs devraient également être enregistrés préalablement. Ils devraient porter des vêtements et des équipements appropriés au site agroalimentaire. Les visiteurs devraient avoir un accès restreint à l’usine agroalimentaire.

Pour finir, dans l’agroalimentaire, pour du bio, les visiteurs ont l’obligation de ne pas toucher les aliments biologiques. Les visiteurs doivent de plus déclarer au préalable quelconque symptôme de maladie.

Comment sécuriser l’entrée des usines pour réduire les risques de santé publique

Pour assurer un contrôle efficace des visiteurs et une sécurité optimale des usines, nous proposons le logiciel Hamilton Visitor SRR. Ce logiciel peut protéger l’intégralité des usines pour l’agroalimentaire avec un Workflows de validation des visiteurs de validation, une interface de sécurité, et une Gestion des enquêtes de sécurité !

Avec Hamilton Visitor SRR vous pourrez connaitre en temps réel qui est présent dans vos usines, donné des accréditations d’accès selon vos souhaits. Ou encore, optimisez la sécurité à l’accueil en accédant à une liste des personnes interdites ou restreintes. Ça protège votre usine et les consommateurs pour des denrées de qualité ! Faites le test !